Bilan d'une semaine de Vélib’
Par Olivier Mengué le lundi 6 août 2007, 23:50 - Vélib’ - Lien permanent
Il y a une semaine, j'ai souscrit un abonnement Vélib’ 7 jours attaché à mon passe Navigo.
Le bilan est simple : je suis accro ! Vélib’ est le complément idéal au métro, et même un substitut pour certains trajets. Et puis c'est aussi LE vélo du geek : les clés d'antivol, c'est has-been ! C'est la magie du passe sans contact qui libère le vélo. Enfin, cela me donne l'occasion d'utiliser mon N800 comme jamais !
J'avais emprunté 5 vélos dès le premier jour, mardi dernier. Je me suis calmé ensuite en m'en tenant à 2 par jour. Pour le dernier jour, j'en ai emprunté 8 !!! Un ce matin pour mon trajet habituel de la Gare d'Austerlitz aux Gobelins, malgré la petite pluie (j'ai pu constater comment cela effraye les utilisateurs : les stations étaient quasiment pleines). Deux ce midi pour aller faire une course du côté de la rue Montgallet. Et cinq ce soir pour une rando Vélib’ à travers Paris, en alternant vélo et marche à pied, de façon à rester dans la limite des 30 minutes gratuites et à laisser passer 10 minutes entre deux emprunts. Le point culminant fut l'ascension de la Bute Montmarte, avec un passage devant le Sacré Cœur. Un peu plus tard j'ai pu frimer avec mon plan électronique des stations lorsqu'un autre cycliste m'a demandé si je savais où étais la station la plus proche. Mais j'ai merdé sur l'un des trajets : je n'ai pas vu le temps passer le long du canal Saint-Martin et j'ai rendu le vélo à 30 minutes et 42 secondes (j'ai le reçu), donc 1 € facturé, d'après la consultation de mon compte sur la borne. On verra si c'est effectivement débité.
J'ai pu mettre en action le GPS Bluetooth Globalsat BT-359W acheté ce midi. Très petit, il tient dans la poche de chemise. Il a été directement détecté par le Nokia N800 et a presque immédiatement alimenté Maemo Mapper (le temps de « fix » initial m'a un peu fait peur). Heureusement parce que le seul logiciel de diagnostic fourni est un logiciel pour Pocket PC, donc d'aucune utilité pour moi.
Le GPS est l'outil indispensable pour optimiser ma balade dans des quartiers que je ne connais pas. Je peux profiter au maximum des 30 minutes de vélos (le GPS permet d'éviter de chercher les noms des rues sur le terrain puis sur le plan) en localisant à la dernière minute la station la plus proche. Ensuite, marche ou flânerie (selon le quartier) de 10/15 minutes vers une autre station pour reprendre un vélo. Le tout sauvegardé en trace GPX. Enfin presque tout, car Maemo Mapper a planté et m'a donc perdu la première heure de trace. Il a aussi tendance à planter lorsque j'éteins le GPS.
Le GPS m'a servi également à collecter les « vraies » coordonnées de quelques stations. En effet certaines coordonnées de stations sont incorrectes sur le site web. Celle de la rue du Chevaleret (13054) par exemple.
J'ai eu plus de mal à configurer l'accès au GPS depuis Ubuntu. Alors que tout était graphique sur le N800, la configuration sur Ubuntu est manuelle : il faut récupérer l'adresse MAC du périphérique (sudo hcitool scan
) et le numéro de canal (sudo sdptool records
), éditer /etc/bluetooth/rfcomm.conf
pour ajouter la définition de rfcomm0
et enfin lancer la création du périphérique (sudo rfcomm bind /dev/rfcomm0
). On peut vérifier que ça fonctionne avec « cat /dev/rfcomm0
».